"Famous Pick-up Lines"


(Isto em português tanto dá "Frases Famosas de Engate" como "Linhas Famosas de Carrinhas de Caixa Aberta" - acho deliciosas as duas. Seria um gozo tremendo traduzir estes postais, para poderem ser usados também fora do "All-garve", ó Artur.)

Vamos lá ao concurso que a Mirian sugeriu num comentário ao seu post anterior. Para mim, é a da Mae West. (Atenção: não funciona quando a arma se transforma em coelho.)

"Is that a gun in your pocket, or are you just happy to see me?"

6 comentários:

anabela moutinho disse...

lol! tb acho ambas as traduções deliciosas!!

e CLARO que tinhas logo de te lembrar dessa, né???

Anónimo disse...

Cada vez mais medíocre. Este espaço cada vez se parece mais com um local onde um grupo troca ideias fáceis e balofas... tal qual numa patuscada regada a cerveja de qualidade duvidosa... e a olhar maravilhados para os própios umbigos. Lamentável.

anabela moutinho disse...

:-) bem vindo, anónimo! em meu nome pessoal quero agradecer as suas palavras de crítica, tão construtivas, bem como as ter assumido usando a sua identidade. volte sempre, será um prazer recebê-lo. de umbigo lavado.

a mulher do lado disse...

Ana, esta é sem dúvida the best! E viva o hedonismo ;-) e o bom humor!

clarisse disse...

nesta coisa das mais famosas falas, penso que a melhor de todas é a que o par da fotografia evoca, ou seja a mais célebre sentença nunca dita "play it again Sam". é o reconhecido truque da nossa memória que introduz o again

E respondendo ao comentário da Ana Soares, sobre o meu nome, quero acrescentar, que como sou mais velha que a heroína do Silencio dos inocentes; neste caso as minhas referencias são literárias: Clarice Lispector por um lado e Mrs Dalloway tb

Artur disse...

Caro anónimo, tem toda a razão, por isso, para elevar o espírito, citemos e discutamos o Deleuze, por exemplo. Assim já fica mais contente?

"Si on reprend les textes d'Artaud sur le cinéma, vous voyez constamment revenir, comme proposition de base, comment sortir de cette dualité. Et il nous dit tout le temps que le cinéma abstrait est purement optique, oui, mais il ne détermine pas d'affects. Il n'atteint pas aux véritables affects. Artaud va jusqu'à dire : comment arriver à des situations optiques, le mot est chez Artaud lui-même, qui ébranlent l'âme ? C'est curieux cette formulation! Qu'est-ce qu'il voulait ? Il ne s'agit pas de dire qu'il pressentait le néo-réalisme ou la nouvelle vague, mais qu'est-ce qu'il voulait dire pour son compte ? Et comment ça se fait que par des moyens absolument différents ça nous soit revenu, c'est à dire des images optiques sonores qui sont censées ébranler l'âme ... Ces images optiques, on a vu en quoi elles dépassent l'image-action. Elles dépassent l'image-action parce qu'elles rompent avec l'enchaînement des actions et des perceptions. A quel niveau ? Au double niveau et du spectateur qui voit l'image, évidemment, mais avant tout au niveau du personnage puisque ce n'est pas du cinéma abstrait. Au niveau du personnage qu'on voit sur l'écran : il n'est plus en situation sensori-motrice, ou du moins vous nuancez. Ce personnage est un nouveau type de personnage qui est dans un type de situation très particulier, un type de situation optique et sonore pur. Le comique de Tati c'est ça. Il ne fait rien sauf une démarche. Qu'est-ce qui est drôle ? Le jeu des images optiques sonores pour elles-mêmes avec ce personnage qui déambule. La promenade du personnage parmi des situations optiques sonores pures. On est tout à fait sorti du sensori-moteur. Et c'est parce que ce cinéma est sorti du processus sensori-moteur que je peux dire qu'on est donc sorti de l'image-action. Je voudrais faire sentir que bien plus, et plus profondément, on est sorti de l'image-mouvement. On est en train d'aborder ce que nous cherchions au début de l'année. L'image-mouvement qui se ramifiait n'était qu'un type d'image. Pourtant les images optiques sonores semblent bien rester des images-mouvement. Quelque chose bouge. Remarquez que oui et non. Je dis oui et non parce que est-ce par hasard que le plan fixe ou le plan séquence prend une importance fondamentale dans ce type de cinéma, en liaison avec le type d'images optiques sonores. Ca n'empêche pas que dans beaucoup de cas, il n'y a pas plan fixe, pas plan séquence, il y a du mouvement, mouvement aussi bien de la caméra que mouvement saisi par la caméra. Oui, il y a mouvement, mais ce qui est important c'est lorsque le mouvement est réduit au jeu des images optiques sonores, peut-être est-ce que l'image alors, quoiqu'elle soit affectée de mouvement pour son compte, mais ce n'est plus du tout le même mouvement que dans le schéma sensori-moteur, peut-être que alors ces images optiques et sonores, même en mouvement, entrent fondamentalement en relation avec un autre type d'images qui, lui, n'est plus image-mouvement.
C'est bien en même temps que cela se passe dans le cinéma et ailleurs."


Tragam-me as sardinhas por favor, estou enjoado, e esta cerveja de qualidade duvidosa, pensando bem, até não estava a cair mal... :)